Théâtre / Lectures Musicales
« Jules et Jim » – 2016
Camélia Jordana, Félix Moati et Niels Schneider : la renaissance de Khate, Jules et Jim pour une hymne à l’amitié ! Ils ont entre 23 et 28 ans, ils représentent la très talentueuse et jeune scène musicale, théâtrale et cinématographique française. Ce trio aux accents pluriels, touche à tout, aux couleurs du monde, aux musicalités multiples, vont redonner ses lettres de noblesse au texte d’Henry Pierre Roché, en convoquant son ami François Truffaut !
« La vie devant soi » – 2015
« La Vie devant soi est le livre qui m’a donné goût à la lecture, au roman. Romain Gary s’invente Émile Ajar. Il s’autorise alors une rare liberté d’écriture. Il raconter la vie de Momo et celle de Madame Rosa, hantée par ses souvenirs des camps. Il défend alors » les femmes qui se défendent » et leur progéniture. L’amour va jusqu’à la mort, on ne sait pas si le temps s’arrête pour autant. » C’est ce soir la première session d’une présence régulière de Camélia Jordana à la Maison de la poésie. Gary/Ajar en voix donc (et quelle voix) mais également en musique puisque la jeune prodige vient accompagnée de Laurent Bardainne (leader du groupe Poni Hoax) et de Antoine Montgaudon.
« Mimi, scènes de la vie de bohème » – 2014 – 2016
Il n’est pas question d’adapter La Bohème, encore moins d’en transposer l’argument ou l’intrigue de nos jours. Il s’agirait plutôt de l’apprivoiser, de chercher le bon angle, la bonne distance, en un mot de tâtonner. Il nous semble impossible de « refaire » La Bohème sans raconter ce tâtonnement, l’histoire d’une relation qui ne sait pas précisément ce qu’elle cherche ni même ce à quoi elle se relie. Il faudra donc s’approcher et s’éloigner, être dedans comme si on y avait toujours été et dehors comme si La Bohème était à jamais inaccessible.
Entre ces deux points de vue se dessinera une autre Bohème, présente et lointaine à la fois, étrange et familière, mais qui nous serait contemporaine. Une Bohème qui devient Mimi, prenant le nom de son personnage principal, tournant autour du mystère qu’elle recèle.
« Réponse à une petite fille noirTe » – 2013
Madame Dubreuil Cachant, une dame âgée, doit accueillir chez elle une aide à domicile, Dounia Abdel Kechir. Ces deux femmes, qui n’ont en commun que le mot « française » écrit sur leur carte d’identité vont devoir « vivre ensemble ». L’une a besoin d’un emploi, l’autre qu’on s’occupe d’elle. Comme une allégorie de notre société « Réponse à une petite fille noir(T)e » pose la question du vivre-ensemble. Ce texte s’amuse à mêler le conte aux situations quotidiennes avec des personnages haut en couleur. Nous donnons l’illusion de la réalité et laissons apparaître l’ombre portée de l’imaginaire.